Du 24 Janvier au 1er Avril 2018
Lucernaire ,
53 rue Notre Dame des Champs

75006 Paris
M°Vavin

Générale de presse le 24 janvier  à 20H
mardi au samedi – 20H dimanche 17H

 

Tout public à partir de 12 ans

Théâtre contemporain
Durée Intégrale : 1H 15

de WILLIAM SHAKESPEARE ,

mise en scène NED GRUJIC
Avec : THOMAS MARCEUL OU CÉDRIC REVOLLON, JULIA PICQUET OU LÉA DUBREUCQ, RÉMY RUTOVIC ET ANTOINE THÉRY

synopsis :

Antonio, riche marchand chrétien, accepte d’emprunter trois mille ducats à l’usurier juif Shylock afin d’aider son ami Bassanio à faire la conquête de la belle et riche Portia. Au moment où celui-ci gagne la main de la jeune femme en remportant l’épreuve des trois coffrets, il apprend qu’Antonio vient d’être jeté en prison pour n’avoir pu rembourser sa dette. Shylock exige alors qu’une livre de chair soit prélevée sur le corps de son débiteur.
Sur fond d’intolérance et de vengeance, Le Marchand de Venise résonne de façon étrangement contemporaine, mêlant larecherche absolue du profit à la quête de l’idéal amoureux.
L’ARGENT OU LA VIE !
A l’instar de notre société, tout se monnaie dans la Venise de Shakespeare : les biens, les plaisirs, l’amitié, l’amour, le pouvoir. Que sont ces valeurs mercantiles face à la religion ? En opposant Antonio, marchand chrétien, à Shylock, marchand juif, Shakespeare place deux forces qui s’affrontent dans l’éternel débat sur la légitimité. Chacun sa part d’ombre et de lumière.
Quatre comédiens interprètent la pièce dans un espace de jeu épuré où des maquettes de ponts vénitiens dominent unélément à la fois organique et symbolique : l’eau. Vecteur de purification comme de destruction, elle figure à la fois les canaux
de Venise, la mer porteuse d’espoir qui conduit à Belmont, et celle porteuse de drame qui engloutit les navires d’Antonio. Un conte initiatique où la noirceur s’oppose à la clarté, la rigueur à la liberté, le plaisir à la contrainte, l’épicurisme à l’orthodoxie, le masculin au féminin dans une fête théâtrale qui interroge l’humain et donne à réfléchir sur le « vivre ensemble ». Ned Grujic

dossier de presse