La Strada est heureuse d’entamer une collaboration avec

Orianne Moretti Correspondances Compagnie /(Marseille)

Orianne Moretti est dramaturge, metteur en scène et historienne, fondatrice et directrice de la compagnie Correspondances Compagnie depuis 2008. D’origines corse et polonaise et native de Marseille, elle se forme comme danseuse à l’Ecole Nationale Supérieure de Marseille du Ballet Roland Petit, en chant au Conservatoire de Musique de Marseille et poursuit en parallèle des études littéraires en Hypokhâgne et Khâgne au Lycée Thiers de la même ville puis en Histoire, en Littérature/Musique, spécialité Lied ( mélodie allemande)

En tant qu’historienne elle se spécialise dans la propagande des régimes totalitaires italien, allemand et soviétique et dans les courants artistiques de l’Europe de l’entre-deux-guerres, en particulier dans l’expressionnisme allemand.Le travail de création d’Orianne Moretti entend révéler la parole et les corps des oubliés, des incompris, des opprimés, des «fous», de ceux qui tentent de s’exprimer dans des systèmes de domination, d’aliénation et d’oppression.

Il entend permettre le surgissement de la vérité dans une mise à nu des émotions profondes pour faire jaillir l’originel, la source, la racine. Les thèmes de prédilection du travail d’Orianne Moretti sont l’origine du processus créatif, la folie, le déracinement, l’errance, la séparation et l’exil.


Production:

  • RA(VA)GE

Prochaines dates à retenir:

Présentation du travail le 28 novembre à 18h.

Théâtre des Cuisines Impasse Seita –La Friche Belle de Mai, 13003 Marseille

Résidence du 30 mars au 11 avril 2026 en résidence au Théâtre de l’Oulle Factory Avignon (Direction Laurent Rochut)

Création Avignon 27 à L’Espace Roseaux Teinturiers


PASOLINI ET LES « RAGAZZI »: EXPLORATION CORPORELLE ET THEÂTRALE

Note d’intention

Travail d’interprétation et d’explorations corporelles et théâtrales autour de Pasolini et les  «ragazzi di vita» (les garçons des banlieues de Rome des années 50 à 70 dans l’Italie d’après-guerre»), figures récurrentes dans l’oeuvre poétique et polémique de Pasolini. Travail proposé par Orianne Moretti dramaturge et metteur en scène, directrice artistique de Correspondances Compagnie.

L’exploration par le texte et le corps de la thématique des «ragazzi en lien avec la figure et l’oeuvre de Pasolini, tentera de mettre en lumière comment ces ragazzi sont porteurs du message pasolinien sur le monde, à savoir un cri sur la perte de l’authenticité originelle et originale de l’individu et des relations humaines comme celle de la nature, saccagée par la nouvelle société de consommation, société industrielle capitaliste ravageuse des âmes comme des paysages.



Diffusion:

  • LE RAPPEL DES OISEAUX

Prochaines Dates :

mai 2026 dans le Festival SenS Seul en Scènes au Théâtre des Gémeaux Parisiens

Avignon 26. Espace Roseaux Teinturiers (direction Laurent Rochut)

 

Teaser

DOSSIER

La Presse en parle:

« Une pleine réussite » Concertclassic
« La mise en scène, très sobre permet, sans fioritures de sonder les abîmes de la folie. Décloisonnement des arts intelligemment pensé » Resmusica
« Pari gagné pour Ganio. Très bon travail d’Orianne Moretti. C’est intelligent, astucieux et très bien maîtrisé » Altamusica
« Présence noble et élégante, émotion à fleur de peau chez Mathieu Ganio » La Lettre du Musicien 

 

Interprété par le danseur étoile Mathieu Ganio, Poprichtchine tente d’échapper à sa condition de petit fonctionnaire russe. Cette adaptation originale du Journal d’un fou de Nicolas Gogol où se mêlent théâtre, danse et musique fait raisonner avec acuité ce texte fort en soulevant des questions essentielles sur l’identité, l’humanité et la société trouvant des échos en chacun de nous. Une véritable ode à la révolte.

Il y a cette petite vie, routinière, mesquine, étriquée, silencieuse, soumise.

Et il y a cette autre vie, ces autres vies, rêvées, fantasmées, folles, démesurées, qui crient la passion, la vitesse et l’espace.

Cette adaptation de l’œuvre phare de Gogol pour le danseur étoile Mathieu Ganio met en lumière l’expérience de la banalité de la vie et celle de la soif de vivre comme une urgence, comme un dépassement de sa condition. Elle est aussi un cri de révolte contre la soumission, l’absurdité et la cruauté de la bureaucratie comme de la société de classes.

Par la musique, le mouvement, la poésie, la rêverie, les craintes et la violence, l’homme, seul face à son destin, métamorphose son ordinaire dans un jeu de « tempéraments », pour atteindre l’extase ou la folie, là où se côtoient petites et merveilleuses choses du quotidien, et grandes et terrifiantes questions existentielles.

Pourquoi Bach, Rameau… ? Pour le dépouillement de cette musique qui revient à une mise à nu de l’âme. Pour sa simplicité quasi ascétique, d’une profondeur intense tel le chant a capella des polyphonies médiévales, là où s’entremêlent plusieurs voix comme autant de vies : une musique qui chante le banal comme l’extraordinaire, ouverte sur plusieurs dimensions et plusieurs espaces.

Orianne Moretti

 

D’après le Journal d’un fou de Nicolas Gogol
Une idée originale d’Orianne Moretti

Adaptation et mise en scène : Orianne Moretti
Chorégraphie :  Bruno Bouché
Lumières : Michel Cabrera

Une coproduction Correspondances Compagnie, Les Pianissimes

Avec :
Mathieu Ganio  Avkensty Ivanovitch Proprichtchine
Kotaro Fukuma piano

Dates :
Création au Café de la Danse. Paris. Le 16 mai 2016
Maison du Japon. Paris. 6 et 7 avril 2018

Le-Rappel-des-Oiseaux-dossier-2025.pdf (11 téléchargements)

 



Diffusion:

  • TROP DE JAUNE

Teaser

La Presse en parle

« On se croirait dans un film mafieux de Scorsese, le rendu est sublime » Le Parisien
« Un des huit spectacles à ne pas manquer en 2020 » Beaux Arts Magazine
« Trip sensoriel. Texte percutant. Force des images » Artistik Rezo
« Véritable cri d’amour pour Van Gogh dans une mise en scène nerveuse et lyrique » Froggy’s Delight
« Une belle surprise servie par la judicieuse mise en scène d’Orianne Moretti » La Terrasse
« Un des spectacles les plus étonnants de cette rentrée théâtrale » Le Blogdephaco
« Un spectacle fort et osé » Cultures-J
« Une autopsie scénique de Van Gogh puissante et mélancolique, un huit clos intense et spirituel, une mise en scène pleine d’audace » Syma News

Allongé sur son lit, Vincent Van Gogh vit ses dernières heures après s’être tiré une balle dans la poitrine. Autour de lui dans l’ombre sont réunis ses proches, sa logeuse, le Dr Gachet, ses deux infirmiers, une prostituée et la Mort. Dans un huit clos fantasmé et burlesque où chacun règle ses comptes, Emmanuel Fandre dresse un portrait au vitriol de Vincent Van Gogh et de la société d’hier et d’aujourd’hui.

Vincent Van Gogh. Dernières heures. Trop de Jaune. Le texte de l’auteur Emmanuel Fandre peint et dissèque l’âme d’un artiste telle La Leçon d’anatomie de Rembrandt, version néon. Tableau contemporain de son être intérieur, là où les couleurs et les sons se répondent, là où l’on perçoit la quintessence de son être, de son univers fantasmé qui l’inspire, et de son univers quotidien qui attise son énergie créatrice : les femmes, la nature ou au contraire, qui le consume et le dévore : la cellule familiale, le marché de l’Art…

C’est un texte qui claque et grince dans des éclats de rire cyniques, qui caresse et murmure dans la douceur et l’érotisme pour mettre à nu la place de l’artiste dans notre société. Il crée à lui seul un espace mental et physique, sorte de huis clos, véritable laboratoire de dissection des êtres et c’est autour de Van Gogh nu sur la table, que dans une allégorie d’un jeu de billard, chacun vient régler ses comptes en s’envoyant des boules de couleurs violentes à la gueule. A ce jeu, les personnages qui ont existé en deviennent d’autres, comme les objets qui peuplent les toiles de Van Gogh, apparaissant ou disparaissant au gré du texte, détails petits mais fulgurants tels des jets de peinture.

J’ai choisi de m’entourer d’une équipe qui brise les frontières entre le classique et le contemporain afin de défendre les non-codes et le mélange des genres. Car pour moi, la poésie, comme la violence, naît de la confrontation entre les époques et les univers. Allier le jaune de Van Gogh à celui d’une ampoule électrique, la musique de Haendel à celle de Kraftwerk, c’est naviguer entre le concret et le transcendant car l’un, comme l’autre, est poétique et brutal et caresse ou plaque les choses telles des gifles.

Ce texte nous renvoie aux questions mêmes de l’existence, celles de la vie et de la mort et, en même temps, ouvre sur le rêve et l’imaginaire qui permettent tous les possibles. Il est une réflexion sur le laid et le beau, sur l’inspiration, sur la valeur de l’être et du paraître, sur la matière et l’enveloppe, fragile, vulnérable, sur la chair et la peau. Oui, la postérité aura eu la peau de Van Gogh. A coup sûr.

Orianne Moretti

Une pièce d’Emmanuel Fandre
Adaptation et mise en scène Orianne Moretti

Scénographie : Laëtitia Franceschi
Lumières : Cynthia Lhopitallier
Costumes : Orianne Moretti
Assistante costumes : Laëtitia Franceschi
Son : Clément Atlan

Avec :
Thomas Coumans : Vincent Van Gogh
Laurent Richard : Le père
Malik Faraoun : Docteur Gachet
Xavier Fabre : Paul Gauguin
Edouard Michelon : Trabu/Un journaliste
Francisco Gil : Théo Van Gogh/Poulet
Brigitte Aubry ou Christine Tocci : La mère
Carole Massana : La logeuse
Anne-Lise Maulin ou Victoria Bocek : Sien/La Mort/Une Prostituée

Une production Correspondances Compagnie
Attachée de presse : Catherine Guizard

Dates :
Création au Studio Hébertot. Paris. du 8 au 16 février 2020
Maison du Savoir. Saint-Laurent sur Neste. 8 décembre 2022

dossier de presse

Contact Production/Diffusion