Récits recueillis par Jean HATZFELD
Editions du Seuil
Adaptation et Mise en scène Dominique LURCEL
Avec Céline BOTHOREL, Maïa LAITER, Omar Mounir ALAOUI, Tadié TUENE
Musique et contrebasse Yves ROUSSEAU
1h25


Du 25 avril au 12 mai 2024
Les jeudis, vendredis 19h
Les samedis 16h30 et 21h
Les dimanche 16h30
Générales de presse le 25 avril 2024 à 21h
Le vendredi 26 avril 2024 à 14h30 

Puis tournée 2024
 Nanterre, 14 mai, 20 h, Maison de l’Étudiant en novembre 24  A Paris/ Théâtre de la Concorde ( anciennement espace Cardin), semaine du 4 novembre, 4 représentations.
Et à Lyon, à partir du 13 novembre  6 représentations/ Théâtre Paul Garcin, 69001)

Théâtre de l’Epée de Bois 
Cartoucherie
Route du Champ de Manœuvre
75012 Paris

Métro 1 : Château de Vincennes ( puis bus 112 arrêt Cartoucherie)

Ils sont dix.

Dix copains rwandais, hutu, cultivateurs.

En trois mois, d’Avril à Juin 1994, ils ont massacré à la machette, « sans rien penser », tout ce que leur bourgade et les collines voisines comptaient de tutsi, près de cinquante mille, hommes, femmes, enfants, leurs « avoisinants », avec qui ils avaient précédemment partagé bancs de classe et d’église, soirées arrosées et matchs de foot.

Au début des années 2000, Jean Hatzfeld les a rencontrés dans la prison où ils purgeaient leurs peines: ils ont raconté …..

« En 1995, j’avais mis en scène des Conversations avec Primo Levi, qui posaient déjà les mêmes questions, à propos d’Auschwitz. Un spectacle qui, vingt-huit ans plus tard, poursuit son chemin, dans toute la France. Ce travail, dont la création a eu lieu en 2006, en a été, en quelque sorte, la continuité.

Difficile de parler de « spectacle ». Il s’agit plutôt d’une mise en voix collective, d’une « livraison » de récits : un chœur tragique du siècle – le tragique trouvant ici une dimension supplémentaire dans le décalage entre l’acte et la manière de le formuler. Tout le travail, ici, consiste à tenter de faire entendre ce décalage, dans la recherche de la transmission la plus juste, loin de toute réduction, ethnique ou psychologique.

Il ne s’agit pas de désespérer l’auditoire mais d’essayer de comprendre. Parce que ce qui interroge le plus, finalement, dans ces paroles, c’est leur insupportable proximité. » Dominique Lurcel

dossier de presse