d’après « Lettres 1926-1955 » de Nicolas de Staël publié aux Éditions Le Bruit du temps ©
et « René Char, Nicolas de Staël, correspondance 1951-1954 » édité aux Éditions des Busclats © Éditions des Busclats pour René Char
Adaptation, mise en scène Bruno Abraham-Kremer & Corine Juresco
Avec Bruno Abraham-Kremer – Hubertus Biermann (jeu et contrebasse) – Jean-Baptiste Favory (Électroacoustique).
Création au Lucernaire du 30 sept. au 15 novembre du mardi au samedi – 19h – et le dimanche 16h
« On ne peint jamais ce qu’on voit ou croit voir, on peint à mille vibrations le coup reçu, à recevoir ».
A l’écoute des lettres de Nicolas de Staël, on est saisi de stupeur et d’émotion. Éblouis, on pénètre comme par effraction dans son atelier, au coeur de sa création, dans son monde de ciels et d’eau, de matières incandescentes… mais aussi dans l’intimité de sa vie, de ses amitiés, dont celle du grand René Char, de ses passions amoureuses aussi. Le spectacle est une tentative de transmettre ce cadeau à tous : par la performance d’un trio d’acteur et de musiciens, faire renaitre la vibration intérieure de l’artiste, sa poésie, la fulgurance de sa parole et « l’intensité de sa frappe » sur la toile blanche.
« Cher René, le « cassé-bleu » c’est absolument merveilleux, au bout d’un moment la mer est rouge, le ciel jaune et les sables violets… »
Scénographie Lumière et vidéos Arno Veyrat
Costumes Charlotte Villermet
Durée envisagée 1h15 –
Site de la compagnie Théâtre de l’invisible
Production Théâtre de l’invisible avec l’aide de L’Adami / Déclencheur
« Toute ma vie j’ai eu besoin de penser peinture, de voir des tableaux, de faire de la peinture pour m’aider à vivre, me libérer de toutes les impressions, toutes les sensations, toutes les inquiétudes auxquelles je n’ai jamais trouvé d’autre issue que la peinture. » Nicolas de Staël