MISE EN SCÈNE ET SCÉNOGRAPHIE :
Valéry FORESTIER assisté de
Fanny BRANCOURT
LUMIÈRE, CONSTRUCTION ET RÉGIE TECHNIQUE :
François MARSOLLIER
COSTUMES :
Barbara GASSIER
AVEC :
Sabrina AMENGUAL / Jean-Pierre ARTUR / Julie AUTISSIER / Benjamin BERNARD / Grégory CORRE / Marguerite COURCIER / Serge NICOLAÏ / Rainer SIEVERT / Stéphane MULET
MUSIQUE LIVE : Stéphane MULET
DURÉE : 2H20
les jeudi 4 et vendredi 5 avril prochain À 20H30 au Solenval
33 Rue de la Madeleine
22130 Plancoët
Le printemps n’est pas loin ! Notre Avare refleurit et reprend sa route les 4 et 5 avril prochains. C’est un spectacle de plateau, un spectacle collectif, dont j’attends la reprise avec impatience ! Il annonce nos retrouvailles de troupe. Il annonce que nous serons rejoints par La Strada et Cies, qui va s’occuper de sa diffusion. Il n’en finit pas de raconter cette œuvre collective à laquelle nous travaillons et le refus de notre renoncement dans les difficultés actuelles. Il raconte que même dans une société malade, quand l’attrait pour un monde illusoire pourrait nous séparer les un.e.s des autres, nous diviser, nous faire perdre le sens de nos existences libres, quand la guerre sonne à toutes les portes, et que la violence semble avoir tout recouvert de béton armé, une petite fleur peut, opiniâtre, jouer des coudes et arriver à pousser entre les pavés. Et, comme toute violence porte en germe le monde du lendemain, il raconte que les coquelicots finissent toujours par refleurir sur les champs de bataille !
Valéry Forestier
Harpagon est avare. Il ne pense qu’à l’argent. Non pas qu’il en manque, mais il est obsédé par lui, au point que ça le rend malade. Au point que son avarice est une entrave à la vie des ses deux enfants, Elise et Cléante, dont il contrarie les désirs amoureux en les forçant au mariage. Ce n’est pas tellement de perdre son argent dont Harpagon a peur, mais bel et bien qu’autrui en profite à sa place, et de perdre ainsi son privilège de jouissance et d’immortalité. Alors l’Avare devient une pièce hautement politique, hautement contemporaine. Elle devient l’histoire d’une dictature monarchique, d’une jeunesse qui se révolte et entre en guerre contre un pouvoir autoritaire et obsolescence. |